du Dieu de la Lumiere

du Dieu de la Lumiere Epagneul Japonais

Epagneul Japonais

présentation du petit japonais dans son caractère et élégance

présentation du petit japonais dans son  caractère et élégance



Gracieux et élégant, ce petit chien trapu et très robuste possède une face plutôt large pour sa taille. Son allure faciale n’est pas sans rappeler celle de son homologue canin, le Carlin. Son apparence noble laisse une impression légèrement snob mais qui est tout à fait fausse car c’est le plus doux et le plus attachant des petits chiens.

La taille d’un chien adulte fait environ 25 cm autant pour le mâle que pour la femelle. Le poids d’un adulte varie entre 3 et 4 kg mâle ou femelle.

La robe est blanche avec des taches rouges ou noires. Le poil de la robe est très abondant sur tout le corps sauf sur la tête qui semble plus dénudée par rapport au reste de la silhouette.

La tête de l’Épagneul japonais possède un crâne plutôt arrondi mais assez large et son stop est profond. Ses grands yeux sont très brillants et noirs. Ses longues oreilles triangulaires et tombantes sont couvertes de longs poils. Sa truffe est noire ou couleur chair mais foncée. Sa belle queue bien garnie retombe sur le dos.



Origines et histoire


Malgré son nom, l’Épagneul japonais serait apparemment originaire de la Chine pour ensuite être passé en Corée. Il n’arriva au Japon qu’en 732 après avoir été offert en cadeau à l’empereur japonais Konin par des souverains coréens. Il devint alors la coqueluche du Palais.

Importé au IXe siècle en Europe, il devient le préféré de Mistinguett et de Marie-Antoinette d’Autriche. Par la suite, la reine Victoria reçut des petits chiens en cadeau par Perry, le contre-amiral américain qui les ramena avec lui après un séjour en Asie. La reine Victoria les adopta et les apprécia grandement.

Même s’il fut amené en Angleterre vers 1613, le premier standard officiel n’eut lieu qu’en 1853. Le reste du territoire européen et les États-Unis le découvrirent un peu plus tard. Vers la fin du XIXe siècle, il fut reçut au Kennel Club américain.

Ce petit chien exclusivement de compagnie fit le bonheur des dames de la haute société pendant longtemps. Il fut un des plus populaires chiens de salon de l’époque. Son nom japonais lui sied donc à merveille car Chin signifie «royal» en langue japonaise.




Caractère et aptitudes


Docile et fidèle, l’Épagneul japonais est très attaché à son maître et très attachant. Il est plutôt du genre affectueux et doux avec tous les membres de sa famille, qu’ils soient grands ou petits, jeunes ou âgés. Il adore les enfants, peu importe leur âge. Il aime d’ailleurs tous leurs jeux. Il est très sociable et cohabite facilement avec ses semblables.

Doté d’une belle intelligence, son éducation ne pose aucun problème. Il n’est jamais agressif même s’il est plutôt méfiant avec les inconnus. Il est un peu craintif mais il comprend rapidement si la menace est réelle ou non.




Santé


Ce modèle réduit est tout de même très robuste. Malgré son apparente fragilité, il est rarement malade. Il faut bien vérifier ses yeux et ses oreilles car elles sont plus fragiles et plus sensibles aux infections mais pour le reste, ce petit spécimen canin jouit généralement d’une excellente santé.

La mise bas peut parfois causer problème et dû à sa face aplatie, les grandes chaleurs peuvent l’amener à s’essouffler plus rapidement. Les promenades en pleine canicule sont donc à éviter.

L’espérance de vie d’un Épagneul japonais est en moyenne de 14 ans.




Conditions de vie


Le toilettage n’est pas nécessaire mais son poil doit être brossé tous les jours. Il est également préférable de le baigner mensuellement et d’inspecter ses yeux et ses oreilles de façon régulière. Aucun autre entretien particulier n’est nécessaire. C’est un petit chien dont l’entretien est facile et qui nécessite peu de temps.




Remarques et conseils


Ce gentil petit chien est exclusivement un chien d’intérieur et de compagnie. Il ne peut résister aux températures froides et la chaleur peut grandement l’incommoder. Il n’est pas très sportif et les maîtres sédentaires lui conviennent parfaitement.

Il peut vivre n’importe où, à la ville comme à la campagne, tant qu’il pourra bénéficier de son confort à l’intérieur du foyer. Il aime les promenades et les sorties mais il s’essouffle rapidement et son besoin d’exercice est pratiquement nul. Jeune, vieux, sportif ou sédentaire, le propriétaire idéal pour l’Épagneul japonais est tout simplement n’importe qui. Il s’adapte à toutes les situations possibles et sa taille lui permet de vivre dans peu d’espace sans problème.

Son éducation est très facile car il est intelligent et très réceptif. Il aime socialiser autant avec les humains qu’avec les autres animaux.

Ce joli petit toutou est le chien idéal pour tous les propriétaires adorant les petits chiens. Il est gentil, affectueux et très doux avec tout le monde. Toutes les situations familiales lui conviennent et il sera très heureux comme citadin ou comme campagnard. Nul ne lui résiste. Fait assez inusité, l’Épagneul japonais est l’exécuteur par excellence de la «danse des marées». Cette caractéristique typique de la race consiste en une série de rotations rapides du chien sur lui-même. Les publicités télévisées ou autres s’en servent régulièrement pour amuser la galerie. Il exécute ce petit tour lorsqu’il est content ou lorsqu’il joue. Cet attrait si particulier ajoute encore au charme bien typique et unique de l’Épagneul japonais.


L'Épagneul Japonais est un petit chien apparenté au Pékinois et au Carlin, qui descendrait d'un petit chien du Tibet.

 

Il a été introduit au Japon depuis la Chine par des prêtres bouddhistes envoyés par des dirigeants coréens. Plus précisément, des représentants de cette race auraient été offerts en 732 à l'empereur du Japon par les souverains coréens de la dynastie Silla. Il devint rapidement le favori du palais, si bien qu'au cours des 100 années suivantes, un grand nombre de Chins, l'autre nom de l'Épagneul Japonais, furent importés au pays du Soleil Levant. Selon des témoignages historiques, des sujets furent ensuite réintroduits en Chine sous la dynastie Tung (618-910) et en Corée du Nord sous la dynastie Po H'ai (698-926) par des envoyés diplomatiques.

 

Au Japon, la possession et la reproduction de cette race étaient alors réservées aux familles nobles. Chacune d'elles avait son propre 
élevage d'Épagneul Japonais, avec des caractéristiques propres. Par exemple, dans le nord du Japon, on trouvait des Épagneuls Japonais pesant environ 10 kilos, alors que dans le sud, ils pesaient entre 3 et 4 kilos.

 

À la fin du 17ème siècle, on relève sa présence en tant que petit chien de salon aux côtés du shogun Tsunayoshi Tokugawa dans le château d'Edo, l'ancien nom de Tôkyô.

 

En revanche, l'arrivée de la race en Europe est assez floue. Certains avancent que le capitaine Searles, navigateur britannique, en aurait ramené un en Angleterre en 1653, mais fallut attendre le 19ème siècle pour que la race se répande réellement en Occident.

 

En 1853, le contre-amiral américain Perry reçut des chiens de cette race en cadeau, lors d'une expédition visant à forcer le Japon à s'ouvrir au commerce avec l'Occident.  Il les rapporta aux USA, et y introduisit la race. Il en offrit ensuite à la reine Victoria d'Angleterre aux alentours de 1868. Ce petit chien devint dès lors le favori des dames de la haute société en Europe occidentale. Un des représentants de la race fut d'ailleurs été immortalisé par Manet en 1875 dans son tableau Tama.

 

Ce petit chien est resté populaire pendant les années folles. D'ailleurs, l'actrice et chanteuse Mistingett, symbole s'il en est de cette époque, en était éperdue.

 

Depuis son arrivée en Europe, les éleveurs anglais l'ont croisé avec le 
Toy Spaniel, afin d'obtenir le chien que nous connaissons aujourd'hui.

 

En revanche, suite à la Seconde Guerre mondiale, le mode de vie japonais changea, et les chiens de compagnie se raréfièrent, en partie à cause du rationnement mis en place. L'Épagneul Japonais ne doit sa survie au pays du Soleil-Levant qu'à des passionnés qui mirent tout en oeuvre pour préserver la race. 

 

Cette dernière fut reconnue officiellement par la FCI en 1957.